Tchad: Ce qui se fera dans la phase post-DNIS

La commission ad hoc estime que le défi de la transition post-DNIS, et du Tchad de demain, est la consolidation de l’Etat de droit dans lequel, la puissance publique est soumise au droit. Dans ce système, l’Etat est fondé sur le principe du respect des normes juridiques. « Chacun, gouvernants et gouvernés, est soumis au même droit. Pour cela, il faut prendre des mesures qui tendent notamment à consolider la justice, la paix, la cohésion sociale et la démocratie. », a fait constater la commission ad hoc. Ainsi, elle propose que le pouvoir judiciaire soit détachée du pouvoir exécutif tout en résolvant de mettre en place une équipe d’experts aux compétences avérées pour élaborer un projet de Constitution fondé sur les aspirations profondes du peuple tchadien et de tenir les états généraux de la justice pour engager sans délai la réforme du système judiciaire en vue de consolider la bonne gouvernance. En sus, on souhaite la mise en œuvre pour assurer la transparence et la crédibilité des prochaines élections, la lutte implacable contre la mauvaise gouvernance, le népotisme, l’exclusion et la corruption en vue de canaliser les ressources publiques au profit du bien-être de la population pour crédibiliser les institutions de la République et enfin l’inscription en toute priorité de la lutte contre l’exclusion dans les fonctions publiques afin d’assurer l’équité et la justice sociale, gages de la paix et de l’unité nationale.