DNIS: Gali Gata Ngothé Pierre, monsieur ''non''

Pour qui connait le mode de désignation du président du présidium, il n’est une surprise pour personne. Cerise sur le gâteau, Gali Gata Ngothé Pierre qui n’a pas perdu ses réflexes d’enseignant chercheur dans les amphithéâtres des institutions universitaires maîtrise la salle plénière en s’imposant parfois par un brin de dictature. Le député phacochère habitué aux situations dirimantes qui dirige les travaux depuis le 30  août 2022, fait souvent face aux crises de nerfs des participants qui partent et reviennent dans la salle plénière à cause de la distribution de la parole. Bien au-dessus de la mêlée, l’arbitre du match, version DNIS qui suspend souvent les travaux risque de prendre en pleine figure des attaques groupées des partisans du fédéralisme en ce qui concerne la forme de l’Etat, le mandat présidentiel, l’éligibilité ou non des membres de la transition. Heureusement qu’il peut compter sur sa constance et son intransigeance  comme quand il avait le moral d’acier au temps du règne du Lion de l’UNIR (Union Nationale pour l’Indépendance et la Révolution), feu Hissein Habré pour avoir goûté à la tristement célèbre prison de la DDS. Pour des telles assises fortement contestées, les organisateurs ont tablé sur un homme médian, un opposant du sud, qui manie parfaitement la langue de Molière et l’arabe littéraire, bilinguisme oblige. Sauf qu’il a aussi enregistré des fausses notes de la part de ses confrères et consœurs journalistes, à la reprise des travaux, le 3 septembre 2022. Ce jour-là, le natif de Kyabé a manqué du ton et de verve intimant l’ordre aux professionnels de l’information et de la communication accrédités pour couvrir les travaux du DNIS de quitter la salle.