13 Septembre 2022
Très déçus par le traitement des journalistes qui couvrent les travaux du Dialogue National Inclusif notamment le paiement des perdiems, les responsables des médias privés accordent 24 heures au Président du présidium. Ce, à travers un point de presse.
« Nous, responsables des organes de presse privés accrédités au DNIS, venons par la présente dénoncer le mauvais traitement infligé aux journalistes de la presse privée qui couvrent les activités du dialogue en cours », fustige le porte-parole des responsables des médias privés, Stéphane Ouaye. En effet, poursuit-il, les responsables des médias privés ont constaté avec regret une discrimination dans le paiement des perdiems aux organes de presse comparativement aux autres participants. « Le paiement des perdiems se fait de façon arbitraire. On paye les hôtesses plus chères que les journalistes. Pendant que les journalistes s’échinent pour relayer les informations en temps réel au public, au niveau du DNIS, la cellule de communication les traite comme des indésirables comme l’avait fait le président du présidium. La modique somme de cent soixante-dix mille francs (170000) représente-t-elle vraiment le coût du travail abattu par les journalistes depuis le 20 aout ? », s’interroge-t-il. Selon Stéphane Ouaye, il a été rapporté qu’il s’agit d’une enveloppe de 49 millions francs CFA préalablement destinée à la couverture médiatique. « Comme par hasard, la presse privée se retrouve avec la part la plus insignifiante. Leur part a diminué comme une peau de chagrin », lâche-t-il. Pour lui, certains organes de presse accrédités ont été omis sur la fiche de paiement des perdiems. « Au regard de cette injustice caractérisée, nous exigeons les mêmes traitements que ceux réservés aux participants. Auquel cas, nous nous verrons dans l’obligation de nous retirer purement et simplement de ce dialogue dans un délai de 24 heures », avertit-il.