Abba Daoud Nandjedé fait la restitution de la rencontre des ADH de Banjul

Abba Daoud Nandjedé, SG de l'ADHET

Après avoir pris part à la 73ème session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 18 au 22 octobre 2022, à Banjul en Gambie, le Secrétaire général de  l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement au Tchad (Adhet), Abba Daoud Nandjedé a fait la restitution des travaux, ce lundi 31 octobre 2022, au Cefod.

La rencontre de Banjul, selon le Sg de l’Adhet, Abba Daoud Nandjedé a vu la participation de 96 organisations tant européennes, américaines qu’africaines à double niveau notamment d’outiller conséquemment les organisations invitées sur les techniques impliquées de plaidoyer axées sur les procédés et techniques de travail avec la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et ses mécanismes spéciaux. « Et prendre part à l’ouverture des travaux de la 73ème session ordinaire de la commission africaine des droits de l’Homme et des peuples de Banjul. C’est ainsi que l’axe renforcement des capacités en parfaite adaptation aux défis de l’heure est destiné à amener les participants à se familiariser avec la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et ses mécanismes pour renforcer la capacité relationnelle avec les organisations des  droits de l’homme afin d’élaborer  la communication, la saisine et la plainte », rapporte Abba Daoud Nandjedé. Pour lui, les discussions de groupe et des séances interactives relatives aux partages et apprentissage des participants fut des grands moments d’imprégnation qui a précédé les stratégies et les techniques en matière des DDH au regard de l’utilisation efficace de la Charte Africaine à l’effet de mieux et de défendre efficacement les droits de l’Homme et les promouvoir par des nouvelles méthodes. « Lesquelles méthodes sont encore plus tranchées quant à la protection de DDH sous l’angle de comment identifier en situation ouverte ou cachée les cas de violations, comment organiser et déployer le plaidoyer, comment aider et à utiliser les opportunités, comment collecter, compiler et dresser des rapports alternatifs et lancer les appels urgents », informe Abba Daoud Nandjedé. Comme coïncidence, souligne le Sg de l’Adhet, au même moment où les défenseurs des droits humains se familiarisent avec des outils qu’il faut à Banjul en Gambie, se déroulait au pays des événements dramatiques d’une rare ampleur à N’Djaména ainsi que dans d’autres villes. « Pour nous, il était prévisible que ces événements arrivaient en ce sens qu’à maintes égards, nous avons alerté, grâce à nos brigades citoyennes de paix, hélas ! Le gouvernement en place n’en avait rien à y faire. Pourtant, le pays se gère sur la base des prévisions et autres alertes analysées, pris au sérieux et exécutées. Mais les politiciens véreux qui n’ont de préoccupations que leurs intérêts matériels au détriment de la situation globale du pays ont laissé se développer, s’installer et opérer les choses jusqu’à ce que le pire arrive », dit-il tout en condamnant avec fermeté la plus absolue ces actes extrêmes qui sortent des cas classiques de violations des droits humains pour rentrer dans l’extrême gravité sur l’échelle de l’intolérable dont les poursuites devant les juridictions y habiletés  vont être enclenchées.