16 jours d’activisme : Les CISM mènent une campagne contre les violences basées sur le genre

Le point focal du Centre intégré des services multisectoriels (Cism) de l’hôpital Notre Dame des Apôtres, Me Nartaïngué Ngartoïdi Aristide, a lancé une campagne de sensibilisation de masse pour la prévention et la lutte contre l’élimination des violences à l’endroit des femmes et des filles. Cette activité qui intervient dans le cadre des 16 jours d’activisme (25 novembre au 10 décembre) est lancée ce mardi 5 décembre 2023, au Centre culturel Tanino Manu.

Malgré les multiples campagnes de sensibilisation de masse pour lutter les violences basées sur le genre, on continue d’enregistrer les survivantes de ces atrocités humaines dans les Centres intégrés des services multisectoriels (Cism), créés grâce à l’appui technique et financier de l’UNFPA. Fort de ce constat alarmant,  le Cism de l’hôpital Notre Dame des Apôtres n’est pas resté en marge pour lancer une campagne de sensibilisation de masse dans les points de forte concentration humaine.

Ce mardi 5 décembre au centre culturel Talino Manu, le point focal du Cism du HNDA, Me Nartaïngué Ngartoïdi Aristide interpellent les survivantes des violences basées sur le genre à se rendre les centres intégrés de service multisectoriel pour des prises en charge gratuite. « Dans ces centres, nous offrons plusieurs gammes de services. Il y a le service médical, le service psychosocial, le service juridique et dans un futur très proche, je l’espère aussi bien, un service de réinsertion socioéconomique pour toutes les victimes basées sur le genre », informe-t-il. 

Selon les explications de Me Nartaïngué Ngartoïdi Aristide, les victimes des violences sont systématiquement prises en charge de manière gratuite dans les CISM. « Aucun franc n’est payé parce que nous sommes appuyés par l’UNFPA et par les autres agences du système des Nations Unies à savoir : l’UNICEF, le PNUD et autres. Nous voudrions que la population sache et comprenne qu’il existe déjà des entités prêtes, engagées, professionnelles à prendre en charge et à accompagner toutes les victimes des violences basées sur le genre pour qu’au bout de compte, la loi soit respectée ; pour que le droit soit dit afin qu’aucun acte de VBG ne reste impuni », rassure-t-il. 
Cette sensibilisation orientée vers les ‘’clandomans’’ et les étudiants pour un changement de comportement en faveur des femmes et des filles, victimes des différents types de violence dans la société tchadienne a débuté au centre culturel Talin Manu, au quartier Moursal, dans la commune du 6^ème arrondissement, en présence des jeunes filles, des femmes et des conducteurs des mototaxis. Après cette séance de sensibilisation l’équipe de Me Nartaïngué Ngartoïdi Aristide a mis le cap sur l’Hôpital Le Bon Samaritain de Walia, dans le 9ème arrondissement pour  une sensibilisation avec les élèves de l’école de Santé Le Bon Samaritain qui s’engagent de leurs côtés à protéger et à défendre les filles et les filles, victimes des violences de tout genre.